La SPLENDEUR DES ÉTOILES

TRANSHUMANCES – HUITIÈME
MARE MERCURIALE
IL NOMADE E LAGRANDE LUMACA
TRANSHUMANCES III
LA ROSE DE LA MEMOIRE
LE JARDIN OUVERT – ENIGMA
LNUIT MERCURIAL

IL SENSO DEL TIEMPO

Pilar Cossío, tras un largo periodo caracterizado por la realización de collages, vuelve a la pintura, bidimensional, ligera, hecha de «estesuras» delicadísimas como fondo, animales – rinocerontes emblemáticos- cuyas formas fascinantes se concatenan creando una secuencia de continuas superposiciones.

Una vasta labor exploradora de la artista, tanto conceptualmente como en lo que a materiales se refiere, hace posible la implicación del interlocutor en estrategias singulares. Ante nosotros se suceden escenas de migraciones tridimensionales en territorios encantados, que han salido quién sabe de dónde y cuyo destino no podrá conocerse.

La idea del movimiento no proviene de la dinamicidad de las figuras en sí mismas, que se subsiguen con elegante inmovilidad gráfica, sino de una original solución que implica de igual manera los trabajos de diferentes formatos en una instalación ambiental de gran eficacia estética. En otros términos, se asiste a un distanciamien-to entre soportes y pintura, en el sentido que los animales están dibujados sin interrupción sobre la superficie de la tela, en los bordes de la misma y también sobre las paredes, ocupando, de este modo, tanto el espacio circunscrito a la representación virtual, como el espacio conquistado a lo real.

El recorrido de esta transhumancia, o mejor aún, de sus siluetas minimalistas, consigue resaltar con claridad, a través de una dialéctica de la discontinuidad, la problemática de los límites del espacio de la puesta en escena pictórica.

La artista mete en juego en esta ocasión, el sentido del Tiempo (la dimensión ausente de la pintura), ayudada por la idea del viaje y, gracias a ella, con el resultado absolutamente sorprendente de abrir una perspectiva potencialmente infinita para el desarrollo de su propio trabajo.

FRANCESCO POLI

Turfn, Italia



LEDDA E IL CIGNO
FARE AL INDIETRO UNA LUNGA DISTANZA
RUE RUE DE FLORENCE – L’ORIGINE
MAISON ALQUIMIQUE – L’ARCA

FRANCIS DUPRÉ / PARIS

 TEXT 2004

Pilar Cossio ne nous donne pas, me semble-t-il, à lire le monde dans le registre tyrannique du déjà vu, ni elle ne cherche à nous transporter par sa seule virtuosité dans le « n’importe où hors le monde », ces régions étheréennes de Baudelaire sont, pour elle, ici et maintenant. Les choses ne parlent pas d’elles mêmes et pour que s’entendent dans la pianura (la plaine) les bruits qui font sens avant les mots il faut de l’invention et de la construction comme chez le poète ; le sens n’y est pas donné par le hasard. La mise en relation signifiante des mots et des choses dans ses compositions, ses installations nous expose à notre tour à rencontrer un éprouvé véritable. Ses associations dissocient le sens commun, elles nous signalent que nous ne sommes pas condamnés à vivre dans une mémoire d’objet, mais que nous devons tenir compte d’un lieu toujours autre et bien autrement signifiant. C’est le parti pris et le pari fait que nous sortirons d’une certaine répétition à partir de l’expérience que nous montre l’artiste. C’est en effet ce lieu toujours provisoire où se tient l’artiste d’emblée où la répétition n’a pas lieu.

Quelle mise en relation signifiante acceptons-nous dans notre désir d’être éveillés ? De rencontrer du véritable ? Pour ma part, Pilar Cossio ne joue pas de la fascination de l’énigme pour elle-même mais nous propose en permanence le risque de participer à un processus poétique par sa mise en rapport de l’équivocité des mots avec la problématique réalité des choses.

Francis Dupré ,  Paris, juillet 2004