Pilar Cossio expone en la galería Weiller en París . El Pais. Octavi Martí. 7-abri- 2001

París, Sábado 7 de abril de 2001 – Las Tradiciones de la Izquierda

Texto:  Octavi Martí

No se revela ningún secreto al decir que Francia es la reserva ideológica de Occidente. La tradición cultural del país les lleva a preferir una buena y elaborada teoría antes que cualquier simple demostración práctica, aunque ésta desmonte aquélla.
El cine, mientras la revista Cahiers du Cinéma celebra su cincuentenario, dispone de otro gran libro de referencia: La maison cinéma et le monde, recopilación de escritos de Serge Daney de entre 1962 y 1981, , pero siempre resulta estimulante porque va más allá de lo convencional, de lo que podía esperarse.

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Y si hemos empezado con las imágenes políticas para seguir con las literarias y las cinematográficas, acabemos con las artísticas, con los zapatos de Pilar Cossio, que expone en la galería Weiller en París y en una vieja fábrica de Sens. Zapatos vividos, habitados, huellas de caminos, de gestos, de sueños.
La escritura del artista permite ver la recaminos, de gestos, de sueños.
La escritura del artista permite ver la realidad de otro modo, descubrir su vertiente secreta.

Octavi Martí. Paris 2001

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Fragment du texte original:

Pilar a plutôt un tempérament d’intellectuel, qui ne se laisse pas séduire par l’anecdote ni par le foisonnement des impressions, mais dégage les traits majeurs et significatifs d’une situation. En conséquence, les enjeux et la dramaturgie prennent le pas sur le spectaculaire et le superficiel.

sans lieu

la pause du funambule

Une qualité se dégage de manière assez insistante : l’atmosphère offre une sorte d’inquiétude, l’apparente banalité des sujets émerge d’une étrangeté, d’un silence.
L’époque se reflète et s’observe d’un oeil à la fois interrogateur et inconnu à lui-même, à la fois sensuel et tactile, éloigné et vide.
Dès le départ l’interpénétration du monde subjectif et du monde objectif, l’ authenticité et la rigueur donnent le ton.

Pilar semble avoir atteint quelque chose et ne pouvoir qu’essayer de l’atteindre à nouveau. Oui, elle vise une vérité, un sens, un absolu, un point à l’infini où fusionnent le beau, le senti, l’éprouvé, le vrai. Et cet ordre de réalité fait paraître les autres inintéressants, ternes, insignifiants.
D.S.
Paris 2001

London/Life
Galerie Weiller , Paris

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