SPLENDOR SOLIS /PDF version
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Il faut partir
Nos tasses de café. Les oiseaux les arbres verts
A l’ombre bleue, le soleil gambade d’un mur
A l’autre telle une gazelle
L’eau dans les nuages à la forme illimitée dans ce qu’il nous reste
Ce livre est un feu… port de référence, qui réchauffe les espaces glacés autour.
Prensa/Presse:
Vorrei che esistessero luoghi stabili, immobili, intangibili, mai toccati e quasi intoccabili, immutabili, radicati: luoghi che sarebbero punti di riferimento e di partenza…
Oppure NO…
PAOLO FRESU Texte / PILAR COSSIO / libro «Splendor Solis»
29 luglio 2015 alle ore 15:51
SPLENDOR SOLIS / abril 2015
J’ai vu l’art danser.
Marcher dans les lieux du monde et rouler dans la vie.
J’ai vue l’art se salir les mains en photographiant les pensées et enessayant de tracer la faible limite entre la réalité et l’imagination .
J’ai vu un art en transit.
Aussi dynamique que stationnaire dans ses peregrinations entre leslieux de conflits et de la poésie.
Un art qui dessine et sculpte.
Frappe à l’intérieur et modèle à l’extérieur esquissant des figuresnouvelles, des visages souffrant et d’autre lumineux .
Touche les cordes du coeur et celles-ci résonnent dans une empathiecosmique qui est un voyage vaste et universel.
Voyage qui touche les lieux de l’âme entre Paris, Beyrouth et Essaouiralà où les couleurs sont celles naturelles des tanneries marocaines et lestuniques blanches celles des rythmes des Gnawa, les lumières nocturnes cellesdu Théâtre de la Renaissance de Paris et les signes de guerre récentes épingléssur les bâtiments libanais ceux de l’ancienne Berito qui regardent la mer.
L’art est un piano.
Il surplombe un grand boulevard et ses cordes résonnent au passage de lafoule
Il a des jambs costaux pour soutenir les idées et sur lui les objetsposés, dialoguent dans un colloquemultiethnique serré qui amène auSenegal, aux Touaregs du désert, à l’encense de dévotion et à Maria Callas.
Il a des touches en ivoire africain qui font résonner des mélodiesancestrales et les accords altérés sur lesquelles des jeunes femmes sedéplacent légères au pas de danse.
J’ai vu les gens aller vers Place de la République.
Avec l’art entre mains levées et la tristesse dans le coeur, je l’aisuivi de la blanche fenêtre qui prélude au voyage vers la liberté.
Et le blanc n’est que l’une des couleurs de l’ histoire.
Car les autres sont une infinie palette sonore qui fait vibrer les sentimentset mousse les contrastes entre les geishas, les poupées, chaussures, petitssoldats rouges…
Le Canal Saint Martin est un port vers l’inconnu d’où on part pour laCantabrie et la Sardaigne, une corde tendue entre Madrid et Turin.
Un voyage aventureux à travers la connaissance et dans le signe oniriquede l’esprit.
J’ai vue l’art danser .
Dans les notes épinglées sur mon piano par Pilar Gomez Cossio
PaoloFresu
Volo FR4862 da Charleroi/Bruxelles sud a Bologna, 08 febbraio2015
FIN
«Les jours inclassables» / Paris, Beyrouth, Essaouira
Place de la République / Paris Saint-Denis
Splendor Solis è nato a place de la république. Non solo….
«Splendor Solis» est né dans la corniche libanaise. Avec mes pieds dans l’eau.
Sur la rive de l’Atlantique à Mogador.
Il Est né aussi dans les Nuits d’automne, tandis que les vagues frappaient les murs de mon atelier et la mousse remplissait mes rêves.
Il est né autour du piano de Paolo, quand ses notes ont apparemment cessé 🙂
Merci Paolo
pour mettre à disposition l’espace magique de ta maison: là j’ai pu déposer mots et couleurs. Dedans l’aura nécessaire, cet atelier, comblé de pianos et d’inspiration et de talent, étais Un des espaces plus magiques que j’ai jamais vécu. Le contenu tangible de ta musique est dans les pages de cet livre.