Ma bien-aimée, ma bayadère…
Moi qui ne suis qu’un étranger
Arpentant tes dunes berbères
Ma bien-aimée, ma bayadère,
Me feras-tu caravanier ?
Me livreras-tu tes chemins
Scellant tabernacle à ta cuisse
En parfums de route aux épices
Étourdissant le pèlerin ?
M’entrouvriras-tu l’outremer
De tes nuits chevauchées d’étoiles
Où l’enfin de toi se dévoile
En mille et un embarcadères ?
Je ne sais, mais quoi qu’il en soit,
Pas à pas mes yeux apprendront
Tous les chemins d’hésitations
Qui sillonnent de toi à moi.