La ligne des Mois disparaissait derrière elle comme dans une trappe: et ce remous qui peu à peu allait s’approcher se dirigeant , dès qu’ils cessaient de le voir, vers cette façade bourdonnante et murée comme un nid de guêpes.
Cette façade chargée de tout ce que qu’elle cachait…
«Le moi, palais du silence où chacun pénètre seul, recèle toutes les pierreries de nos provisoires démences, mêles à celles de la lucidité: et la conscience que nous avons de nous même est surtout tissé de vaines désirs…d’espoirs et de rêves…Notre vie involontaire -bien loin d’être inconscient- dominerait l’autre.»
(«D’une jeunesse Européenne»)
Malraux